Écrit
par Léandre
Pour
notre départ du Québec, nous avions droit à toute qu’une tempête de neige qui a
retardé notre arrivée à l’aéroport. Surprise, notre vol est un des seuls qui
n’est pas retardé. Après avoir payé un surplus de 65,00 $, car mon sac de
voyage était trop lourd, Marco est finalement arrivée et nous avons traversé
les contrôles de sécurité sans problème. C’est rendu devant notre porte
d’embarquement que nous avons finalement appris que notre vol était retardé de
45 min (ce fût finalement 1h15 plus tard que nous avons décollé). Pour
l’embarquement, aucun des agents de bord n’a été capable de dire nos noms
correctement et ils ont finalement fait une joke avec ça en nous faisant signe
d’aller nous asseoir.
Quand on
se compare, on se console. Ce signaleur était pas mal plus mal pris que nous.
Il devait trouver que la charrue avec oublié un coin.
Les
Gravols que j’avais pris tout juste avant l’annonce de report de notre vol
était bien loin, mais elle faisait effet depuis longtemps. Je me suis endormi
quelques minutes après le départ pour finalement me réveiller pour le repas qui
nous était servi. À mon second réveil, quelques 5 heures plus tard, voici à
quoi ressemblait ma vue sur la ville de Dublin au lever du soleil.
Marco a
eu plus de difficulté à dormir, mais il y avait un très bon film de Baseball
qui, apparemment valait la peine. La vue sur la ville de Londres des airs est
aussi très impressionnante. N’oubliez pas que Londres sera l’hôte des prochains
jeux olympiques d’été en 2012, alors ça construit de partout pour que tout soit
prêt. Combien pouvez-vous comptés de grue sur cette photo?
On va
vous aider…
La
réponse… Beaucoup
Notre
escale à Londres était d’une durée de 7h00 à la base, mais fut réduite de près
de deux heures suite au report de notre vol de Montréal dû à la température.
Notre escale a donc été écourté et personne ne s’en est plaint. Il reste tout
de même que cinq heures à rien faire, c’est long. Je soupçonne même Apple
d’avoir créé le Ipad spécialement pour contrer ça. Nous avons quand même appris
à nos dépends que les Wi-Fi en Europe sont loin d’être tous gratuits. Celui de
Londres était effectivement payant, mais Marco s’est empressé de régler la
note, car avec cet abonnement, il a accès à plein d’autres Wi-fi à travers
l’Europe, une offre qu’il ne pouvait refuser.
Avant de
partir, je m’étais fait dire que l’aéroport de Heathrow à Londres était très
gros, mais jamais je ne pouvais penser qu’il y aurait autant de trafic. Nous
avons trouvé un coin tranquille qui se trouvait juste à côté de la piste de
décollage et il y avait au moins un à deux avions par minute qui décollaient. Comme
je le disais, nous étions dans un petit coin tranquille que nous avions choisi
en s’en allant vers notre quai de départ que Marco avait soigneusement trouvé
sur la carte d’embarquement. Finalement, 35 minutes avant le vol quand nous
avons commencé à nous diriger vers le quai pour l’embarquement (Il ferme les
portes 30 minutes avant le vol), nous nous sommes rendu compte que le numéro
que Marco avait pris sur la carte d’embarquement n’était pas le quai, mais bien
son siège. Vous n’aurez jamais vu deux gars courir comme ça dans un aéroport,
car le quai était dans le coin totalement opposé.
Le vol
Londres-Lyon durait seulement 1h12, ce qui fût de la petite bière. En arrivant,
nous avons attendu nos bagages et nous sommes sortis des zones de terminal sans
jamais se faire contrôler par des douaniers pour nos bagages. Nous ne savions
pas comment nous allions nous rendre à Chambéry : TGV avec transfert à
Lyon ou à Grenoble. Quand nous avons finalement demandé à un commis, il nous a
gentiment répondu que la meilleure façon serait de prendre l’autobus. Jamais,
nous n’avions pensé à cette option, qui après calculs, nous faisais sauver
entre 1h et 1h30. Cependant, c’était avant de se rendre compte que nous avions
manqué l’autobus de 10 minutes et que le prochain était seulement trois heures
plus tard. Ce fut donc un autre long moment d’attente avec comme seuls
restaurants ouvert en ce vendredi soir, un Pizza Hut et un Bar à Bière. Quel
dépaysement!
L’autobus
était non seulement une économie de temps et de trouble, elle nous déposait en
plein centre du campus de l’Université de Savoie. Ayant regardé souvent les
cartes et parlé à des personnes qui connaissait un peu le coin, j’avais une
bonne idée d’où la résidence se trouvait, mais Marco trouvait plusieurs irrégularités
dans mes explications et cela a créé une remise en question se soldant un oubli
total des explications que j’avais eues. Nous étions, Marco et moi, seuls dans
un campus déserts à 23h30 avec trop de bagages pour être capables de les amener
tous en même temps.
Ce
faisant, nous ne pouvions certainement pas laisser un sac ou un vélo là sans
surveillance. Nous sommes donc partis chacun notre tour à la recherche de
quelqu’un pouvant nous aider. Mon 15 minutes n’a pas été fructueux, le garde
sécurité et le passant rencontré ne sachant même pas de quoi je parlais. Je
suis donc revenu bredouille. Marco partie
donc à la recherche d’aide. Il est allé cogner dans la fenêtre d’un restaurant
fermé où le proprio lui a répondu qu’il ne connaissait pas ça. Puis, est entré
dans un bar où quelques filles ont pu l’aider. Il s’est ensuite rappelé qu’il
avait le numéro de téléphone des résidences. Le gardien de nuit lui a expliqué
où c’était et il a finalement trouvé. Il est donc retourner à la course frapper
dans la fenêtre du restaurant fermé pour demander au proprio s’il pouvait venir
nous aider avec sa voiture à amener nos bagages.
Une
demi-heure après avoir laissé Marco partir à la course au travers le campus, il
est revenu. Puis, quelques secondes plus tard, un Santa Fe s’arrêtait à côté de
nous et embarquait tous nos bagages de même que nous. Le propriétaire du
restaurant nous a conduit à ce qui est maintenant nos résidences et nous a même
invité à son resto tous les jeudis et vendredis soir en nous promettant une
dégustation de vin «du coin».
Marco et
moi sommes donc maintenant des voisins de chambre. Beaucoup plus facile pour la
communication, un coup dans le mur veut dire oui, deux coups c’est non. Nous
avons même développé un nouveau code ce matin. J’ai bien compris que les vingt
coups de Marco voulaient dire : RÉVEILLE TOI!!
Jour
1 – À Rome, on fait comme les romains
Le
principal conseil que mon père m’a donné avant de partir c’est ça : « À
Rome on fait comme les romain». Et bien on aurait pu mieux dire pour notre
journée d’aujourd’hui : Faire le tour des boulangeries et se promener en
vélo…
Aujourd’hui,
nous sommes allés prendre notre petit déjeuner à la boulangerie du coin puis,
nous l’avons mangé en nous promenant dans notre nouvelle ville (c’est plus un
village) d’adoption. Puis, après une petite épicerie au magasin général, nous
sommes retournés à la boulangerie pour diner (notre vrai diner à nous, pas
celui des français, nous ne sommes pas encore adaptés à tous les termes). La
boulangerie est à le seul Wi-fi gratuit des environs, car nous aurons le nôtre
seulement lundi. Malheureusement, aucun site demandant un mot de passe nous est
accessible.
Puis,
nous avons terminé notre après-midi avec un petit 30 km de vélo dans
Aix-les-bains. Malgré, les insistances de Marco, j’ai refusé de rejoindre le
peloton de l’équipe d’entraînement de Chambéry afin de les suivre pour que
Marco se plug avec eux. Peut-être une autre fois…
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