Le 25 mars au Bourget-du-Lac

Je continue à me remettre à jour dans mes aventures en parlant de la journée du 25 mars. Quand on pense à un 25 mars au Québec, on s'attend à aller pelleter son entrée ou encore aller à la cabane à sucre. De mon côté, je suis plutôt allé me baigner dans le lac du Bourget. Il faut dire que l'eau n'était pas chaude, mais quand même...

Avec un mercure à 25 degrés Celsius, l'eau a fait du bien.

Le parapente

Ça faisait longtemps que Manu me disait qu'il allait me faire faire un biplace en parapente. Il a donc téléphoné à un pilote qui a sa certification. Le pilote en question avait déjà un passager pour le soir-même, mais le tout n'était pas coulé dans le béton. Il nous a donc dit qu'il y avait peut-être une possibilité. Je suis donc parti avec Manu vers le site de prapente et me disant que j'allais surement juste descendre la voiture et faire un petit jogging. Cependant, Manu a reçu un appel lorsque nous étions en route nous annonçant que le passager prévu ne serait pas de la partie et que je le remplacerais.

J'ai donc rencontré Marc. Il m'a coaché de brillante façon sur mes tâches au décollage. En fait, c'est pas très compliqué: «Quand je dis cours, tu cours, quand je dis d'arrêter, tu arrêtes».

 Le vent était un peu fort, mais c'est surtout les rafales qui rendaient le vols plus difficile. À un certain moment, quand nous étions face au vent, on faisait littéralement du sur-place. Le vol s'est très bien déroulé, mis-à-part le départ qui s'est fait dans le désordre. 

 Quelques petits trucs dans les airs pour donner un peu plus de sensations et nous étions rentrés.

C'est moi qui avait la meilleure vue sur la région chambérienne.

J'ai vraiment adoré l'expérience. Tellement, que je suis retourné pour en faire un autre jour, mais là, les rafales de vents étaient beaucoup trop grosses. Tout ce qui était possible de faire était du gonflage. Il s'agit de prendre le parapente et d'en faire un cerf-volant, on garde donc les deux pieds sur terre. Je me suis donc fait initié, par Marc et Manu, au départ en parapente. Il faut normalement 4-5 séances comme j'ai fait avant de pouvoir penser à décoller seul dans un «grand vol».

Ça donne le goût de commencer l'activité. Je vais tenter d'en refaire le plus possible ici pour passer ma licence au Québec. J'ai dit à Manu que si je revenais à Chambéry un jour, ce ne serait pas sans mon permis de parapentiste!

Londres

En revenant de Paris, j'avais un cours à 8h00 le matin. Puis, en allant dîner et en discutant avec certains collègues de classe, Marco et moi réalisons que tous nos cours de la semaine sont annulés. Nous sommes donc en congé pour les six prochains jours. Quoi de mieux que de ce prévoir un départ pour le lendemain. On choisit donc Londres. Le départ est prévu le lendemain matin pour Genève afin de prendre l'avion en direction de Londres.

En arrivant à Londres, on se rend au musée d'histoire naturelle. Ici, l'entrée est gratuite comme dans beaucoup de musées. Marco et moi avons pu admirer beaucoup d'animaux empaillés et de roches. Après plusieurs minutes de recherche, j'ai fini par trouver ce que je cherchais, de la roche du parc de la Gatineau.

En fin de journée, nous nous sommes payés un bon repas dans un restaurant sur une petite terrasse. Par la suite, nous avons pris le métro direction Stanmore, là où habitent Lyne et Alain qui ont accepté de nous héberger.

Le lendemain matin, départ pour le centre touristique où nous pouvons apprécier le parlement ainsi que Wesminster abbey. Ce sont ces bâtiments que l'on retrouve sur les images ci-dessous.

Par la suite, nous nous sommes promenés le long du canal qui sillonne Londres, la «Tamise».

Nous avons pu avoir un autre point de vue du parlement.

Cette promenade s'est poursuivie pendant plusieurs heures avant que nous nous dirigions vers le quartier Picadilly. Sur le chemin, nous avons pu admirer le musée de la cavalerie.

Dans le quartier Picadilly, nous nous sommes arrêtés au «Megastore» de M&M.

Possibilité de préparer son propre sac de M&M au prix de £2.00 par 100g.

Nous avons continué vers la National Gallery

Devant la National Gallery, nous avons vu l'horloge officielle du décompte en vue des prochains jeux olympiques qui auront lieu à Londres cet été.

 Le dernier lieu de visite prévu en cette première journée était «Buckingham Palace». Pour ma part, ce fut une déception sur toute la ligne. Des grosses clôtures métalliques qui protège un bunker de béton gris, c'est tout ce qu'il y a à voir là. Une porte exceptionnellement ouverte pour la sortie d'un véhicule m'a permis de me faire photographier devant ce que l'on pouvait voir du palais.

Lors de la deuxième journée complète, nous nous sommes rendus à Windsor en train afin de voir le fameux château que la reine habite encore les fins de semaine. Le château est vraiment impressionnant. C'est beau, propre et ça respire l'histoire. Le prix d'entré est assez élevé, mais ça en vaut définitivement le coup.

Comme vous pouvez le constater, un audio-guide est prêté pour la visite. Marco le porte ici fièrement.

Presque partout en Angleterre, les photos sont interdites dans les monuments historiques. C'est donc des photos illégales que j'ai et c'est la raison pourquoi elles ne sont pas super. L'image de droite illustre, selon moi, la plus belle salle du château. Les blasons au plafond représentent différents chevaliers au service de la monarchie.

Les gardes de la reine ne sont pas plus beau sociables qu'à Ottawa. 

En fait, il y a seulement la couleur qui change.

En revenant en ville, direction le British Museum. 

Pendant notre marche vers notre objectif, nous rencontrons les bureau de la BBC. 

Le British Museum est énorme, mais surtout, magnifique. L'image représente la place centrale du musée.

Les célèbres momies du Britsh Museum

Crâne de cristal acheté au gros prix, car c'est objet très symbolique auquel est rattaché beaucoup de mythes et de légendes. Après une analyse du musée, le crâne n'est même pas fait de cristal. C'est un faux!

Les médailles olympiques des Jeux d'été 2012 sont en exposition, 

tout comme les moules qui ont servi à les couler.

Troisième journée complète à Londres. Nous allons marcher près de la cathédrale Saint-Paul, dans le quartier des affaires, puis jusqu'à l'hôtel de ville. Cela nous permet d'admirer le «London Tower bridge».

Le «London Tower Bridge» a la capacité de s'ouvrir afin de laisser passer les bateaux trop gros pour passer en dessous. Son mécanisme est toujours fonctionnel et il s'ouvre seulement lors d'occasions spéciales.

La tour de Londres, autre belle visite que l'on a fait. La tour de Londres est en fait un château où étaient gardés les prisonniers. Elle est toujours habitée aujourd'hui par des membres de la garde royal, qui finissent leurs jours là comme guide touristique. C'est ainsi que l'on a commencé la visite du château avec un de ces guides qui racontait toute sortes d'histoires à propos des exécutions qui avaient eu lieu à proximité de là. Un vrai résumé de l'émission «Les Tudors» qui passait à Radio-Canada.

Un des trucs les plus impressionnants est les bijoux royaux. On peut alors voir les différentes couronnes des derniers rois et reines. Pour les observer, il faut embarquer sur un tapis roulant qui nous mène devant. Cela fait que l'admiration ne dure pas plus de 30 secondes, car le tapis lui, n'arrête pas.

Par la suite, nous sommes embarqués dans un fameux autobus rouge à deux étages en direction de Stratford, quartier du parc olympique des Jeux 2012 de Londres. Le parc olympique est immense, mais il n'était pas encore complété. Nous n'avions donc pas accès aux installations de près. Juste assez pour constater la grandeur du stade olympique et l'originalité de la tour de retransmission télévisuelle. Le gymnase de basketball et la piscine sont aussi très réussis.

Malgré tout, c'est surement le vélodrome qui est le plus impressionnant.

Un gros merci à Lyne, Alain et Martin qui nous ont accueilli dans leur jolie maison de Stanmore. On n'aurait pas pu être mieux hébergé qu'on ne l'a été. Qui aurait cru que c'est en Angleterre que j'aurais appris à découvrir le cinéma français.

C'est presque rendu une habitude quand je visite une ville, je fais un détour pour visiter le stade de la ville ou le magasin de l'équipe de foot. Cette fois, ce fut à la dernière minute, le dernier soir, que nous sommes allés marcher dans Chelsea pour finalement arriver au stade du FC.

À l'aéroport, nous avons trouvé l'emplacement parfait pour passer notre nuit d'attente. Des bancs sans appuis-coudes et avec des prise de courant à proximité. Quoi demander de mieux?

Paris

Avec un gros cinq jours sans cours, pourquoi ne pas en profiter pour aller à Paris. C'est donc le mercredi matin que je pars en train pour Paris, 3h de TGV. Je voyage seul, car Marco a préféré rester à Chambéry pour faire du vélo. Ma destination est la gare de Lyon à Paris. Je n'ai qu'une idée approximative d'où est situé la gare dans Paris. Je pars donc, à pied, afin de trouver la Seine, car à partir de ce moment, je saurai me retrouver. Il fait très chaud à Paris et j'en profites pour visiter la cathédrale Notre-Dame avant de rejoindre mon auberge de jeunesse.

Ce qui m'a frappé en arrivant, c'est la pollution qu'il y a à Paris. 

De la cathédrale, je distingue à peine la tour Eiffel. Et ce n'est pas du brouillard.

La cathédrale est impressionnante, mais c'est pour monter dans les tours que tout le monde attend. J'ai à peine eu le temps que rejoindre la ligne qu'ils ont annoncé la fermeture de celle-ci. Heureusement, j'entre à temps. Tous les musées et monuments nationaux de Paris sont gratuits pour les citoyens de l'union européenne et les résidents français de moins de 26 ans. J'ai donc pu entrer gratuitement tout au long de la semaine dans presque tous les endroits historiques de Paris. 

Sur le toit de la cathédrale, on est littéralement dans une cage. La photo est prise au sommet de la tour Nord de la cathédrale Notre-Dame.

Après avoir trouvé mon auberge, je suis allé marcher afin de découvrir Paris. 

Je me suis donc rendu jusqu'au Louvre.

Jeudi, les classiques

Le lendemain matin, je me suis levé tôt afin d'être présent à l'ouverture du Louvre pour en profiter le plus possible. J'ai donc passé près de cinq heures dans le Louvre sans manger. Les expositions d'art, c'est bien beau, mais ce que j'ai le plus aimé, c'est les salles sur l'histoire du Louvre ainsi qu'une section où sont encore mis au jour, les ruines des anciens châteaux qui étaient là avant l'actuel bâtiment. On peut alors y voir l'évolution et pourquoi il est ce qu'il est aujourd'hui.

Et le château du Louvre est encore très beau avec toutes les restaurations qui y sont faits. 

On ne peut aller au Louvre sans aller faire un bain de foule devant la «Venus de Milos» ou devant la «Joconde». Sur ma photo, je suis le plus près que l'on pouvait l'approcher.

La nouvelle partie du Louvre vient emplir l'ancienne cour royale avec ses pyramides en verre.

Par la suite, j'ai marché sur les champs Élysées en direction de l'Arc de Triomphe. À un certain moment, je me suis retrouvé dans un attroupement. Après avoir essayé de trouver différentes avenues pour contourner et poursuivre mon chemin, j'ai compris pourquoi il y avait tout ce monde. C'est quand j'ai aperçu un gros tapis rouge avec toutes les limousines qui attendaient que j'ai compris qu'il y avait vraiment  un évènement. En fait, c'était la Première du film «Hunger games».

Possibilité de louer une Ferrari pendant 20 minutes pour 89 euros

Après le «Megastore» de l'AC Milan, celui du Paris-St-Germain

Bonne exemple de genre de magasin-phare des Champs Élysées. 

Lien avec le cours d'économie du sport que j'ai eu la semaine avant de partir pour Paris.

J'ai donc fini par atteindre l'Arc de Triomphe. Cet après-midi-là, il était exceptionnellement fermé. Je n'ai donc pas pu monter sur l'arc. Je me suis donc dirigé vers la tour Eiffel.

Je suis donc monté dans la tour Eiffel alors que la nuit commençait à tomber. Puis, après que j'aie atteint le premier étage, j'ai pu apprécier Paris lorsque la nuit est tombée. Je suis donc resté environ trois heures dans la tour pendant lesquelles je suis monté au sommet et j'ai soupé avec le lunch que je m'étais amené.  

Vendredi, de Montmartre à Versailles pour finir avec Louis-José Houde

Le lendemain, je suis allé me promener dans Montmartre où je suis entré dans la cathédrale Sacré-Coeur. L'observatoire en vaut la peine, mais la crypte était très décevante. En fait, il n'y avait rien. Pour le quartier, les grands escaliers et les rues de vieux pavés sont vraiment agréables à sillonner.

 Afin d'optimiser ma journée, je pars en début d'après-midi pour Versailles afin de visiter le populaire château. Encore une fois, le tout est gratuit et un audio-guide est même inclus.

La grande place de marbre devant la porte principale du château. 

Dans les années d'utilisation du château, seul le roi avait le droit d'y mettre le pied.

Dans les fameux jardins de Versailles. Le printemps commence à peine. Les jardins sont donc dégarnis et sans réelles couleurs. Le mois de mars n'est donc pas le meilleurs temps de l'année pour pouvoir l'apprécier totalement.

Afin de terminer cette journée chargée, un spectacle de Louis-José Houde est au programme. Le spectacle a lieu au Point-Virgule, une petite salle de 110 places. Pour ma part, j'étais assis sur la scène, dans le côté. C'est donc à environ 1 mètre et demi de LJH que j'ai regardé son spectacle. Après le show, j'ai eu la chance de discuter avec lui pendant près d'une heure. On a parlé de son spectacle environ 10 minutes au total. Pour le reste, on a discuté de Paris, de la France et de voyages. Ce fut très intéressant. j'ai même rencontré une de ses soeurs.

Samedi, la journée des morts

J'ai commencé ma journée par une tournée dans les Catacombes de paris. J'ai été déçu, car je m'attendais à quelque chose de plus impressionnant. En fait, les catacombes c'est un endroit sous-terrain à Paris où une énorme quantité d'os ont été rassemblés au début des années 1800 lorsque des cimetières ont été vidés. Les os sont entassés de chaque côtés avec comme façade, les condyles des fémurs empilés en guise de mur. Derrière celui-ci, on retrouve tous les autres os des corps pêle-mêle.

À l'entrée, on peut lire « Arrêtez, C'est ici l'empire de la mort».

La ligne noire juste au-dessus de la porte servait autrefois d'indicateur 

de la sortie afin que les touristes ne s'y perde pas.

Beaucoup de beaux messages d'espoir ornent les murs des catacombes.

Suite à cette visite, je me suis dirigé vers le cimetière Père-Lachaise. Je me suis joint à deux personnes pour une visite guidée du cimetière. Ce fut très intéressant pour toutes les histoires qui y sont rattachés et que la guide était passionnée de nous raconter.

Les très populaires tombes de Jim Morrison et Édith Piaf.

Côte à côté, les tombes de Jean de la Fontaine et de Voltaire. Leurs restes ne sont cependant pas dans ces tombes. Ils sont plutôt au Panthéon en plein centre-ville de Paris.

Parlant du Panthéon, c'est là que je suis allé finir ma journée des morts. Il s'agit d'une ancienne église où repose en paix la grande majorité de personnages français qui ont marqué leur époque. Le plancher principal présente quelques statues ainsi que le pendule de qui prouve la rotation de la terre.

Les tombeaux sont dans la crypte. On retrouve d'ailleurs, directement en bas de l'escalier principal, une salle dans laquelle se font face, Voltaire et Jean-Jacques Rousseau. C'est un peu ironique quand on sait qu'ils étaient ennemis de leur vivant.

Pierre et Marie Curie

Dimanche, dernière journée

Le temps s'annonçait gris et pluvieux pour cette dernière journée, je m'étais donc gardé deux gros musées. J'ai commencé par le Musée de l'Armée situé aux Invalide, près de la tour Eiffel. J'ai bien aimé pour tous les éléments historiques qui y sont racontés. Ils ont aussi une quantité impressionnante d'arme d'époque. J'en ai après beaucoup sur les guerres des années 1600-1800 ainsi que des deux guerres mondiales.

L'église était vraiment impressionnante, car elle est divisée en deux, bout à bout. Cela permet à la royauté et au peuple d'assister à la même messe, mais pas dans le même environnement. On peut voir tous les drapeaux accrochés aux balcons de chaque côté. La tradition était d'accrocher les drapeaux de communautés vaincus, il y en avait près de 700 à un certain moment de l'histoire.

Les tombeaux de Napoléon III et Napoléon 1er.

Pour ceux qui se demande d'où vient l'expression « une grosse Bertha»: 

Il s'agit d'un type de canon utilisé pendant la deuxième guerre mondiale.

Pour terminer la journée, je suis allé au musée d'histoire naturel. J'ai visité la fameuse «Grande Galerie». Il s'agit d'une représentation de la diversité animale qui est intéressante dans son ensemble, surtout pour la section sur les animaux disparus ou en voie de l'être. Je n'ai pu faire les autres pavillons, mais j'y retournerai quelque part entre le 13 et le 15 avril.

Après être reparti du musée, je suis allé récupérer mes affaires à l'auberge de jeunesse et je suis parti pour la gare où je devais attendre mon train qui était prévu à 21h00. J'ai donc passé la nuit dans le train, un voyage de huit heures qui m'a paru 20 minutes. Je suis donc arrivé à 5h00 du matin, juste à temps pour mon cours du lundi matin.